vendredi 21 août 2015

Holmes (1854/1891?) T1 : L'adieu à Baker Street, Luc Brunschwig et Cécil ♥♥♥

Résumé : 4 mai 1891, Sherlock Holmes disparaît aux Chutes de Reichenbach. Pour son frère, Mycroft Holmes, sa mort est le suicide déguisé d’un homme qui ne pouvait se résoudre à voir son cerveau détruit par la drogue.
Mycroft tente de détruire toutes les preuves de la folie de son frère, pour cela, il envoie des hommes de main au 221 b Baker Street… Malgré les preuves apportées par Mycroft, Watson se refuse de croire à cette version des faits.
Il se lance à travers l'Europe entière dans une incroyable enquête qui va tout lui révéler de l'histoire de Sherlock Holmes et de sa famille.

Notre Avis : Depuis son apparition dans Une Étude en rouge en 1887 et malgré la fin officielle de ses aventures en 1927, Sherlock Holmes n'a cessé d'inspirer la littérature, le cinéma, la radio, la télévision et bien sûr la bande dessinée. Chaque année, paraissent des ouvrages mettant en scène le plus célèbre des détectives dans des aventures adaptées des récits de Sir Arthur Conan Doyle ou dans des enquêtes créées par de nouveaux auteurs. 

Dans le cas présent, Luc Brunschwig prend le lecteur à contre-pied en le faisant douter du soit-disant génie de Holmes. Le récit s'appuie sur le fait que Watson a mis deux ans à raconter les dernières heures de son ami. Pourquoi a-t-il mis si longtemps ? D'ailleurs pourquoi Holmes n'a-t-il jamais parlé du Professeur Moriarty à son confident alors qu'il est censé être le plus grand criminel de son époque ? Et sa mort s'est-elle vraiment passée comme Watson le croit ? Après tout il n'y a pas eu de témoins directs de l'affrontement. Bref, vous l'avez compris, tout est remis en question et comme le docteur Watson, le lecteur ne sait plus à qui se fier ni à quelle version des faits s'en tenir. 

Ce doute constant est accentué par l'excellent travail graphique de Cécil avec un trait réaliste, un dessin très détaillé, une mise en lumière experte et l'utilisation d'un monochrome bleu-gris qui fait planer une atmosphère pesante sur la série.

Une série de haute volée, à lire absolument qu'on soit sherlockophile, bédéphile, amateur de polar, d'intrigues très bien ciselées, d'illustrations somptueuses ou tout cela à la fois.

Florian

À emprunter dans notre médiathèque (cliquez sur la couverture pour la disponibilité) et à commenter sur ce blog, votre avis nous intéresse.






Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire